• L’Europe exige la libération du terroriste du marathon de Boston ! Isabelle Durant, V-P du Parlement Européen et s’affirmant “la voix” de celui-ci, a déclaré son admiration pour l’assassin, “un homme hors du commun qui jouera, une fois libéré, un rôle majeur pour bouger les lignes et ouvrir de nouvelles relations avec les Etats-Unis” !  Bouger les lignes à coups de bombe ? 
     
    Je la considérais intelligente, Isabelle, et j'ose croire qu'elle remplit là une mission de léchage de bottes sans précédent.  On peut imaginer que pour contrebalancer l'intransigeance compréhensible de Poutine face à l'Islam, l'Europe essaye d'élargir son influence en envoyant Isabelle faire "guili-guili" aux Tchétchènes pour les convaincre qu'ils ont une amie et alliée.  Sera-t-elle convaincante ?  Lorsqu'on voit le sanglant flop de l'UE en ex-Yugoslavie, la frileuse réaction dans le différend Russo-Géorgien, où seul Sarkozy s'est mouillé (promptement lâché par l'UE), et les atermoiements européens en Libye et en Syrie, il est permis d'en douter.  Poutine appréciera-t-il qu'on vienne braconner sur ses terres, et craint-il l'influence de l'UE ?  Non et non.  On pourrait légitimement se demander si quelques pays africains ne seraient pas plus méritants des sympathies européennes ?  Certainement !  La Tchétchénie a-t-elle du pétrole ?  Oui, beaucoup !  On peut dès lors imaginer que des contrats ont été signés, ou peut-être pas encore, mais des drafts (brouillons) ont probablement été paraphés, à tout le moins tacitement. 
     
    Et si la très énervante attitude laxiste de l'Occident face à l'islamisme, à l'invasion musulmane ainsi que le lâchage d'Israël était plus prosaïquement dictée par notre incontournable soif de pétrole ?  Voilà une des contradictions des écolos de madame Durant. Ils veulent garder nos centrales nucléaires fermées, mais ça nous oblige à l'envoyer faire des salamalecs aux musulmans pour une énergie pas beaucoup plus propre mais politiquement très chargée.
     
    Tijl   
     
     
    http://redaction.lepeuple.be/leurope-exige-la-liberation-du-terroriste-du-marathon-de-boston/
     
    L'Europe exige la libération du terroriste du marathon de Boston !
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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  • Luc Trullemans, délit d'opinion ou racisme ?

    http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20130426_028&_section=61670276&utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=daily&utm_content=general-news

    Chers amis lecteurs,

    Je vais vous faire grâce de recopier le fiel, les offenses à géometrie variable et les réactions de lecteurs "concernés" soigneusement choisies, que la presse subsidiée publie à propos de Luc Trullemans et de ses opinions.

    Apparemment, on ne peut plus avoir d'opinion et encore moins l'exprimer. Dans quelle société vivons-nous lorsque certains s'érigent de fait en défenseurs d'une religion qui n'est pas la nôtre, n'en a pas vraiment besoin, ni ne le mérite à cause de son caractère cruel, totalitaire, mortifère, mysogyne, homophobe, raciste, christianophobe, judéophobe, etc... Comment peut-on moralement se justifier de vouloir protéger une secte déguisée en religion ?

    Courage à Luc Trullemans. Il a brisé un tabou du politiquement correct en osant dire la vérité sur l'intégration et la multiculturalité ratées, une vérité qui ne correspond pas à la propagande islamobéate des médias. Quoi qu'on en dise, oser dire la vérité ne signifie pas qu'on est de droite ni raciste, mais qu'on est honnête, or l'honnêteté n'est pas précisément la qualité première de nos médias subsidiés ni de leurs apparatchiks et autres pleureuses angéliques.

    Quant aux photos et dessins critiques sur sa page Facebook, lorsqu'on est non-violent c'est la seule façon plutôt innocente de répondre à la haine et à la violence de cette religion envers notre société, nos croyances et notre humanisme. En fait, une haine envers toutes les autres croyances lorsqu'on voit le sang que l'Islam fait couler partout dans le monde. La politique de l'apaisement a ses limites, plus grave, elle est déjà une forme de soumission à cette religion qui ne nous promet d'ailleurs rien de bon lorsqu'on voit ce dont elle est capable dans les pays où elle est dominante.

    Dans nos pays pseudo-démocratiques, cette soumission imposée par nos élites et les médias, via le politiquement correct et les ridicules accusations de racisme, devrait nous donner la nausée, mais elle nous est injectée depuis si longtemps que lorsque quelqu'un ose se rebiffer il se retrouve bien seul devant la meute des idiots utiles à mégaphone.

    En tout cas, lorsque la vérité devient raciste, notre société a inversé ses valeurs et elle est bien mal en point. Mais, chut, même ça c'est raciste de le dire...!

    Rendez-vous aux prochaines élections,

    Tijl

     

    Luc Trullemans, délit d'opinion ou racisme ?

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  • Ancien ingénieur d'affaires et de recrutement de cadres de PME,  aujourd'hui membre du Haut Conseil à l'intégrationMalika Sorel  a passé ses dix premières années en France, avant de suivre ses parents en Algérie où elle suit sa scolarité. Après avoir terminé l'école polytechnique d'Alger, elle revient en France, où elle suit le troisième cycle de Sciences-Po.  

    Les Français osent s'exprimer, on les traite de racistes...

     En 2007,  elle publie: le Puzzle de l'intégration et les Pièces qui vous manquent  (Mille et une nuits).  Elle y explique que la question de l'immigration-intégration doit être traitée globalement et non plus de  façon  sectorielle, qu'il faut cesser d'octroyer la nationalité française à des  personnes qui ne sont pas prêtes, psychologiquement et moralement, à l'assumer, et s'appliquer, en revanche, à faire respecter la loi française par tous, sans exception.   

     Pourquoi avez-vous écrit ce livre ?  

    Les émeutes de 2005 m'ont poussé à écrire ce livre parce que je me sentais responsable de n'avoir, alors, rien dit.  Moralement, mais aussi sur le plan affectif, je ne supportais plus cette injustice vis-à-vis du peuple français :  les Français sont bâillonnés, et quand ils osent s'exprimer, on leur fait un procès  en racisme ou en xénophobie alors qu'ils veulent simplement préserver leur identité. 

    Mes origines me permettaient peut-être, de dire que la véritable victime de l'immigration  est le peuple français.  

     Vous parlez beaucoup du rôle délétère de la « repentance ». Non seulement pour les Français, mais pour les immigrés eux-mêmes.  

    Le  rôle des élites françaises a toujours été déterminant dans l'instrumentalisation de l'histoire.  

    La décolonisation a traumatisé tout le monde, soit ! Mais il devrait tout de même être possible, cinquante ans après des drames partagés, de traiter sereinement du passé, avec ses ombres et ses lumières, au lieu de renier son histoire en se laissant enfermer dans la dialectique culpabilisation - victimisation.  

    Or, c'est malheureusement ce qu  se passe.  Le discours dominant ne parle que des «horreurs» de la colonisation, et plus personne n'écoute le peuple français, qui est pourtant le plus légitime pour parler objectivement des problèmes engendrés par l'immigration.  

    De surcroît, transformer les Français de souche en bourreaux, n'a fait qu'injecter le poison de la haine dans le cœur des enfants issus de l'immigration.  

    La France fait beaucoup pour les immigrés et leurs descendants, et ceux-ci ont encore énormément à faire pour se rapprocher des Français de souche européenne, en particulier les Maghrébins et les Africains dont la culture  reste très éloignée de celle de leur pays d'accueil.  Il fallait d'emblée être ferme et affirmer que nos valeurs fondamentales ne changeraient pas. On a fait l'inverse. Dans ces conditions, il est naturel qu'ils  développent de moins en moins d'efforts pour respecter les normes collectives françaises. Ils sont convaincus que celles-ci vont changer pour s'adapter à eux.  

    Pourquoi l'idée de «discrimination positive» est-elle dangereuse à vos yeux ?  

    Parce que c'est une escroquerie. L'intégration n'est pas un ascenseur automatique, mais un parcours semé d'obstacles !  L'idée que l'on puisse progresser dans la société de manière passive est absurde. C'est un engagement sur plusieurs générations, la famille entière doit s'engager  autour du projet éducatif. Aujourd'hui, beaucoup d'élèves ne font plus rien. Il faut arrêter de les bercer de mensonges ! Pour réussir, il faut se prendre en main.  

    Et puis la «discrimination positive» est injurieuse pour les immigrés eux-mêmes: on part du principe que les gens issus de l'immigration n'y  arriveront pas seuls parce que les Français les détesteraient. C'est zéro pointé sur toute la ligne. Quand vous travaillez dans une équipe, il faut acquérir sa légitimité auprès des autres. Si vous n'avez pas respecté le même processus de sélection, c'est impossible. Pour devenir légitimes, les  personnes issues de l'immigration doivent se plier aux mêmes exigences que les autres. 

    Vous êtes également très sévère avec la Halde !  

    Elle joue un rôle d'exaspération et de crispation entre les groupes.  Elle passe le plus clair de son temps à exacerber les tensions en disant que les gens issus de l'immigration sont victimes de notre société, alors que c'est l'ignorance des codes sociaux et culturels qui empêche les jeunes  d'être recrutés. Cela avait été parfaitement mis en évidence par l'analyse d'entretiens d'embauche auxquels la sociologue Jacqueline Costa-Lascoux avait assisté. Le fait qu'on accepte d'eux ce qu'on n'accepterait jamais des autres ne fait que les enfermer dans leurs propres codes culturels.  

    J'ajoute que je prends comme une bonne nouvelle la mise sous tutelle de la Halde.  Mais il faut, à terme, qu'elle disparaisse. Le système judiciaire  français est là pour traiter des vraies affaires de discrimination. On n'a nul besoin d'une institution qui participe, vraisemblablement sans le vouloir, à dresser les gens les uns contre les autres.  

    Qu'opposer, alors, aux doctrines que vous dénoncez ?  

    Rien d'autre que le modèle d'intégration républicain qui fonctionnait très bien ! On doit accueillir les gens dans la communauté française et non l'inverse. Ils doivent respecter le système français. Si on avait fait ça, on aurait  suscité le  désir d'intégration. Mais comment y parvenir quand on injecte 200 000 nouveaux entrants par an dans une société déjà en proie à des difficultés majeures ? C'est irresponsable, grave et fondamentalement dangereux.  

    Il est évident que là réside le défi des prochaines années: si l'on continue comme aujourd'hui, nous irons vers des troubles majeurs.Trop  de  gens  arrivés récemment n'éprouvent plus le besoin de respecter la loi de la République, et reconstituent leurs sociétés d'origine sur le territoire français. Si rien n'est fait pour y mettre un terme, la pression va devenir rapidement intenable.   

     Quelles pressions, justement, exercent ces sociétés reconstituées ?  

    Dans les cultures maghrébines et africaines, le groupe prend possession de l'individu. Or, plus la société est déstructurée et permet des accommodements, plus les membres des groupes mieux structurés sont  tentés de bafouer les règles françaises, qu'on peut défier à moindre risque.  La culture de l'école de la République que les enfants ramènent à la maison  est aussitôt rejetée parce qu'elle ne correspond pas aux normes culturelles d'origine.  

    Le racisme anti-blanc est une réalité. L'insulte suprême utilisée, c'est  "céfranc". Les professeurs nous le disent: être sérieux en cours, c'est déjà, pour certains, vouloir devenir français: une honte, car assimilé à une traîtrise.  Les bons élèves sont, de ce fait, de plus en plus soumis à des  pressions par les enfants issus de la même origine culturelle. Le fait que les institutions françaises, la police et l'école soient  attaquées n'est évidemment pas  anodin. Or, on continue à excuser les auteurs de ces attaques, à les déresponsabiliser en invoquant leurs conditions sociales.  

    Ces mêmes populations, avec des conditions sociales nettement inférieures, ne se comportent pas ainsi dans leur pays d'origine. C'est bien la preuve que l'attitude de notre société a joué un rôle déterminant dans l'apparition des problèmes que nous connaissons.  

    Vous accusez le droit du sol. Pourquoi ?  

    Devenir français est un processus qui doit être personnel, car il faut être prêt à assumer d'inscrire ses propres descendants dans un  nouvel arbre généalogique qui n'est pas celui de ses ascendants biologiques et culturels.  Il y a là,  une véritable rupture, très difficile à assumer. C'est pourquoi,  aujourd'hui, pour une multitude de raisons, peu de gens ont le désir de devenir français. Ils prennent les papiers parce qu'ils savent que c'est le sésame avec lequel ils n'auront plus jamais faim. Ils sont honnêtes et l'avouent : " je ne suis pas français, j'ai juste les papiers ! ".  C'est la classe politique, dans son ensemble, qui ment et occulte ce que signifie l'identité française.  

    La communauté française reste pour l'instant silencieuse, car elle est bâillonnée, mais, comme dans tous les pays du monde, elle n'est pas prête à accepter comme françaises des populations étrangères à son identité. Il y a aujourd'hui, en France, une négation fondamentale du droit des Français à être français.  

    Quelle distinction faites-vous entre insertion et intégration ?   

    L'intégration, c'est le fait d'assumer l'héritage du peuple français, de porter  soi-même les valeurs et les  principes des Français, de les transmettre à ses propres enfants. Il y a une forte dimension affective et  morale. On ne peut pas exiger cette étape, elle est trop personnelle, trop intime.  En revanche,  l'insertion est absolument non négociable, c'est le respect des règles et lois de la société. Nombre de ces règles sont tacites. Elles ne sont pas nécessairement inscrites dans des lois. L'insertion dans la société française constitue une étape indispensable avant l'intégration dans la communauté nationale française. C'est ce que ne respecte pas le droit du sol.  

    L'une des plus grandes erreurs a été, selon vous, de dégrader l'apprentissage de la langue et de la culture française.  Pourquoi ?   

    L'école de la  République a un savoir à transmettre, qui crée un référentiel commun à tous les enfants. La langue est un passeport culturel pour naviguer dans la société française. On les a empêchés de pouvoir le faire en revoyant nos exigences sans cesse à la baisse. Pis, l'école s'est mise à verser dans le relativisme culturel, et même à leur transmettre des éléments de leur  référentiel culturel alors que, c'est bien la seule chose que leurs familles leur transmettent. 

    Aimer une langue est un tremplin pour aimer un peuple. Au travers de la langue, des textes de littérature et aussi des contes et des chansons enfantines, c'est bien la culture qui est transmise. Aujourd'hui, dans les rues,  dans les cours d'école, on ne parle plus français. C'est un signe, sans équivoque, du réel refus d'intégration. Sans compter qu'un enfant qui ne peut  s'exprimer et se faire comprendre du fait de la pauvreté de son langage a une plus grande propension à devenir violent. Commençons donc  par accentuer l'effort sur la maternelle et sur les premières classes de l'école primaire, en réduisant les effectifs par classe et en mettant l'accent sur la  transmission de la langue. Revoyons aussi le circuit des allocations. Il faut impérativement que cet argent aille, en priorité, au projet éducatif, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. A chaque rentrée scolaire, au lieu de remettre aux parents un chèque qui, souvent, sera envoyé dans le pays d'origine, donnons un cartable, des cahiers et des livres directement à l'enfant.  

    Que pensez-vous de la déchéance de nationalité ?   

    Il faut la mettre en place, et il faut cesser de donner la nationalité française à tout le monde. Les gens qui risquent aujourd'hui la déchéance de nationalité n'auraient jamais dû l'obtenir. Il faut vraiment que les politiques s'occupent  de toutes ces questions très rapidement. Beaucoup, parmi eux, sont habités  par la peur car les populations de l'immigration leur apparaissent comme  ayant facilement recours à la violence. Il va pourtant falloir avoir le courage  de traiter toutes les dimensions de ce sujet. C'est dans l'intérêt de tous.  Notre société est chaque jour plus déstabilisée. C'est la cohésion nationale qui est désormais en jeu !  

    Transposable à la Belgique, cette analyse ? Certainement ! Les immigrés sont de la même origine, leurs comportements sont les mêmes, les piètres réponses de notre société et la médiocrité de nos politiques sont de la même eau si pas pires, les associations "anti-racistes" tout aussi partiales et avec des sensibilités à géométrie variable, sans parler de nos médias subventionnés portant des oeillères quasi hémisphériques et à la surdité aux réalités très sélective. Qui oserait inviter Mme Malika Sorel en Belgique ? Quel parti francophone aurait les couilles ? La question ne se pose pas pour les flamands, là il y aurait même deux partis qui se disputeraient la chose. L'espoir repose donc sur les nouveaux partis... 

    Tijl

     

    Les Français osent s'exprimer, on les traite de racistes...3652

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • MEDIAS : LA TYRANNIE PROGRESSISTE

    Le lancement du Peuple a relancé le débat sur la presse en Belgique francophone et, par extension, le rôle du journalisme dans une société démocratique. Pourtant, la profession ne sucistait que peu de discussions puisque tous ceux qui l’exerçaient, ou presque, partageaient les mêmes opinions. Voici donc pourquoi « journaliste de gauche » était devenu un pléonasme.

    Unknown

    Alors chroniqueur (éphémère) de « On ne peut pas plaire à tout le monde », Serge Moati répondit sèchement à l’auteur de « Peut-on être de droite ? » : « La droite a tout ! » 

    Et surtout le pouvoir économique, le seul vrai pouvoir. Ceci explique que le journaliste se vit comme le dernier rempart contre la toute-puissance de l’argent.

    Déconstructiviste, sa profession est étrangère à l’esprit d’entreprendre. Il dissèque plutôt que de construire. Il moque « ma petite entreprise » (Alain Bashung), snobe la réussite, hait le profit et se gausse de la dialectique managériale. Performance ? Plaît-il ?

    Le journaliste, qui pratique un métier très exigeant, est rarement rémunéré en conséquence. Il le vit avec une certaine aigreur, d’autant qu’il fréquente et interviewe les puissants qui, sans vergogne, étalent les signes extérieurs d’une richesse à lui inaccessible. D’où l’adoption d’ailleurs d’un code vestimentaire un peu négligé qui est censé démontrer que lui, le journaliste, ne mange pas de ce pain-là, qu’il n’est pas bling-bling.

    En règle générale, le journaliste adopte une approche forcément sociale voire marxiste. Il se ruera sur le dernier pamphlet d’Alain Badiou, de Stéphane Hessel ou de Pierre Péan, trois opposants à « l’Empire » (américano-sioniste).

    Circulez, conservateurs ! Le journaliste est « progressiste ». Une intervention armée, où que ce soit, au Mali par exemple, finira par s’enliser. L’Amérique est évidemment impérialiste. L’insécurité relève d’un simple sentiment. L’immigration est forcément une chance. L’homoparentalité est un progrès. Le climat se réchauffe et c’est la faute de l’homme (quoi diable d’autre pourrait en être la cause ?).  Les baisses d’impôt ne peuvent relever que d’une politique antisociale. Les patrons sont surpayés. Bourse rime avec boursouflure. Et, bien sûr, Nicolas Sarkozy fut le président des riches.

    Le journaliste aime les titres comme « Les marchés sont devenus fous », « Nicolas Sarkozy est-il dangereux ? », « Obama est-il vraiment de gauche ? », « travailler plus pour gagner moins » ou encore « Afghanistan : le nouveau Vietnam ».

    Lobotomisé, quel lecteur lambda sait que le bouclier fiscal a profité aussi aux classes moyennes ? Que la crise des subprimes a été la conséquence de décisions politiques (les quotas d’accession à la propriété) ? Qu’il y a un bon tiers d’islamistes dans le Conseil national de transition libyen ?

    Normal ? Pour Philippe Nemo (« La régression intellectuelle de la France », Editions Texquis), les médias sont devenus le bras armé d’un « clergé progressiste », sorte de police de la pensée qui balise l’ensemble du débat intellectuel. Ce politiquement correct, aidé par une série de lois qui bornent la liberté d’expression (y compris dans la sphère privée), achèvent de faire de nos démocraties où le débat est en liberté surveillée.

    En France, ce glacis a fait quelques victimes : Brice Hortefeux et Eric Zemmour pour leurs célèbres tirades, Frédéric Lefebvre qui a osé faire un lien entre natalité et chômage, Robert Ménard, rejeté par sa famille droit-de-l’hommiste pour sa « compréhension » envers les électeurs du Front national et Claude Allègre pour avoir remis en question l’Immaculée Conception climatique.

    Accusés de penser de travers, ces iconoclastes ne sont certes pas éliminés comme ce serait le cas en dictature. Mais les attaques seront permanentes et systématiques, leur pensée caricaturée, brocardée et pour certains, l’accès aux médias se verra drastiquement limité. Tel est le sort réservé aux dissidents !

     XAVIER DE CUYPER

     

    http://redaction.lepeuple.be/medias-la-tyrannie-progressiste/

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  • Enfin un article clair, documenté, argumenté et surtout complet sur la vraie situation à Gaza. Qui veut honnêtement savoir ce qui se passe se doit de le lire sinon il/elle se tait. A noter qu'au départ il n'y avait pas de "blocus" et que les séparations ne sont que la conséquence des actions sanglantes des "palestiniens" sur les populations civiles d'Israël. Les raisons de mur et autres séparations en Judée/Samarie (Cisjordanie) sont les mêmes. Est-il encore utile de se demander si les Israéliens ont appris leur leçon, et ne sont pas près de donner encore d'autres territoires à ceux qui par leurs constantes agressions prouvent chaque jour qu'ils ne veulent pas la paix ? Il y a de quoi se réjouir que les étudiants d'Oxford aient fait preuve d'intelligence, de discernement et de clairvoyance.

    Tijl

    Boycott d’Israël : les étudiants de Polytechnique Montréal seront-ils aussi hardis que ceux d’Oxford ?

    Classé dans: Canada,Grande Bretagne,Israël |
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    Le jour du boycott a été le jour de la plus grande lâcheté. Sans cette lâcheté, tout ce qui suivit ne serait pas arrivé ».

    Ces mots ont été prononcés après la guerre par le Rabbin Léo Baeck, président de la communauté juive d’Allemagne. Il se réfère au boycott de tous les magasins et entreprises juives le 1er avril 1933.

    J’ai toute ma vie été amusé de constater que les lieux où l’on acquiert la connaissance abritent des organisations qui préfèrent l’endoctrinement au savoir, le bourrage de crâne à la réflexion, le terrorisme intellectuel à la recherche des faits, et qu’ils y trouvent de nombreuses oreilles attentives.

    Même si ce n’est pas le cas partout :

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    A une majorité écrasante de 70% des votants, les 20 000 étudiants de l’université britannique d’Oxford viennent de refuser de boycotter les produits israéliens (1).

    L’OUSU, l’association des étudiants d’Oxford, avait proposé aux étudiants, le 13 février, de dénoncer la politique d’Israël par le boycott, car « nous avons une responsabilité morale pour combattre l’injustice » disaient les slogans.

    Le boycott par les universités est un procédé de propagande banale qui expose au grand jour une peur panique de ceux qui le pratiquent. Ils craignent, par un examen courageux des réalités du terrain, d’être contraints de se situer du mauvais coté de la pensée unique, et de devenir ainsi la risée des médias et des gauches moralisatrices.

    Les étudiants d’Oxford ne sont ni craintifs, ni propagandistes, et ils n’ont pas manqué du courage de revendiquer le droit de penser librement, et de refuser le politiquement correct de la diabolisation d’Israël.

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    « Les étudiants d’Oxford ont montré que leur attachement à la liberté intellectuelle est inébranlable », déclarait au Huffington Post britannique Eylon Aslan-Levy, un étudiant anglo-israélien d’Oxford, qui ajoute : « en rejetant les appels au boycott contre Israël, nous avons démontré avec éclat que nous voulons qu’Oxford puisse continuer à échanger avec les universitaires israéliens et coopérer avec les entreprises israéliennes ».

    Fait intéressant, les représentants des collèges universitaires ont eux aussi refusé le boycott par 69 voix contre, 10 voix pour, et 15 abstentions – un raz de marée contre la désinformation sur le conflit arabo-israélien.

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    De l’autre coté de l’Atlantique, l’école polytechnique de Montréal s’apprête à organiser un référendum identique ce lundi 4 mars (je disais plus tôt que le boycott universitaire révèle la moutonnerie cérébrale des activistes, et qu’il est bien triste de voir des jeunes déjà aliénés alors qu’on les imaginerait rêver, créer, et penser par eux-mêmes).

    Donc l’Association des Étudiants de Polytechnique de Montreal a décidé, suite à la réception d’une pétition signée par 115 étudiants, de tenir un référendum sur la question suivante :

    Êtes-vous en faveur d’un boycott des échanges étudiants entre l’École
    Polytechnique et les universités israéliennes ?

    Et la pétition ajoute :
    Cette position tiendra tant et aussi longtemps qu’une des conditions
    suivantes n’est pas remplie :

    * Qu’Israël ne démantèle pas la barrière de séparation israélienne
    en Cisjordanie
    * Que le blocus de la bande de Gaza n’est pas retiré
    * Que la résolution 194 des Nations Unis sur le droit au retour des
    exilés palestiniens n’est pas adoptée
    * Les universités israéliennes qui prennent position en faveur des
    conditions citées ci-dessus seront exclues du boycott

    Le référendum se tiendra du 4 mars 2013 au 21 mars 2013 et la période de
    vote va du 18 mars 2013 au 21 mars 2013.

    Je ne sais pas si les étudiants de Polytechnique de Montreal sont aussi évolués que ceux d’Oxford. Je ne sais pas s’ils pensent par eux-même où s’ils sont, déjà, formatés par la pensée unique et pollués par la désinformation des médias et des activistes.

    Je ne sais donc pas s’ils voteront pour la connaissance ou pour la propagande.

    Pour le cas où, voici quelques faits que je les invite à examiner :

    A- Sur le démantèlement de la barrière de séparation

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    Avant la construction de la barrière de séparation qui a empêché les terroristes de s’infiltrer en Israël, il y a eu 542 morts civils sous les explosions des bombes humaines. 542 civils, des enfants, des mamans, des grands-parents, des jeunes étudiants comme vous, déchiquetés par les explosifs aux terrasses des cafés, dans les bus, et dans les discothèques.

    Voici cette barrière de séparation :

    US Fence

    Pardon. J’ai fait une erreur. Cette photo est celle de la barrière de séparation entre les Etats Unis et le Mexique. Voici la bonne photo :

    Israels-Security-Fence-547x310

    Maintenant que la barrière est terminée, le nombre de morts est tombé à 3.

    Parenthèse. Pourquoi n’entend-on jamais d’appel au boycott de l’Irlande pour sa « ligne de paix », sa barrière de séparation entre les catholiques et les protestants à Belfast :

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    Ni au boycott de l’Espagne, avec sa barrière de séparation avec le Maroc à Ceuta :

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    Et pas non plus d’appel au boycott à cause de la barrière électrifiée entre le Botswana et le Zimbabwe :

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    Si la barrière de sécurité entre Israël et la Cisjordanie était démantelée, le nombre de morts reviendrait au niveau de ce qu’il était.

    Je pose la question : voulez-vous cela ?

    Savez-vous que si le gouvernement israélien démontait la barrière de séparation, mettant de nouveau ses citoyens en danger, il serait passible de la Cour pénale internationale pour complicité de crime contre l’humanité comme n’importe quel régime qui laisse agir des terroristes sans tenter de les neutraliser ?

    Je pose la question : Vous aimeriez ramener la peur et la mort sur les citoyens israéliens ?

    Si vous habitiez à Jérusalem, que vous aviez des frères et des soeurs scolarisés, des grands-parents qui prennent le bus, préféreriez-vous pour eux qu’ils soient en sécurité avec la barrière de sécurité, ou en danger permanent de mort ? Avant la construction de la barrière de sécurité, les gens avaient fini par avoir peur de prendre le bus.

    Je pose la question : est-il honnête, de la part des organisateurs du référendum de Polytechnique Montréal, d’évoquer la barrière de sécurité  sans parler des attentats terroristes et des morts évités ? Ou est-ce de la manipulation ?

    C’est une simple question.

    Lieu des attentats terroristes avant la barrière

    Lieu des attentats terroristes avant la barrière

    B- La suppression du blocus de Gaza

    Soyons précis. De quel blocus parle-t-on ? Du blocus économique ?

    Israël livre chaque semaine 40 000 tonnes de biens de consommations, de nourriture et de produits humanitaires (2) à Gaza par le point de passage de Kerem Shalom.

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    Voici un exemple des livraisons de décembre 2008 :

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    et de mai 2009 :

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    et enfin de janvier 2013 :

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    Gaza a des hôtels 5 étoiles (3), deux centres commerciaux (4), des restaurants luxueux, des supermarchés, un aqua parc, un club d’équitation, un club de surf, un stade de foot, un club de collectionneurs de voitures anciennes et les marchés regorgent de nourriture. L’Iphone 5, importé du Qatar, vendu 1200 dollars US, s’est vendu comme des petits pains, et les gazaouis l’ont reçu trois semaines avant les israéliens. De quel blocus parle-t-on ?

    al-Mashtal is Gaza's first five-star hotel

    al-Mashtal is Gaza’s first five-star hotel (3)

    Gaza shopping Mall

    Gaza shopping Mall (4)

    Qaza aqua parc

    Gaza Aqua parc

    Gaza market

    Marché de Gaza

    Maja cafe

    Parle-t-on du blocus sécuritaire ?

    Faut-il rappeler aux étudiants de Polytechnique de Montreal la charte du Hamas, qui appelle à la destruction totale d’Israël, qui promet de chasser chaque juif qui réside en Palestine ? Faut-il rappeler que le Canada, les Etats Unis et l’Europe ont classé le Hamas dans la liste des organisations terroristes ?

    Faut-il leur rappeler qu’après l’interception de la flottille pour Gaza, la commission d’enquête de l’ONU a conclu que le blocus de Gaza était légal au regard du droit international ? (7)

    Les étudiants de Polytechnique de Montreal voudraient que ces terroristes entrent librement en Israël ? Pour faire la seule chose que savent faire les terroristes : semer la terreur et la mort ? Tuer des enfants juifs, les petits frères et les petites sœurs d’étudiants comme eux ? De quelle levée de blocus parle-t-on ?

    Et lorsqu’on parle de blocus, est-il raisonnable d’ignorer l’existence de la frontière entre Gaza et l’Egypte des Frères musulmans ? Peut-on, sans se ridiculiser, parler de blocus lorsqu’une frontière est fermée mais que l’autre, vers l’Egypte, est ouverte ?

    C- Quand à la résolution 194…

    Dois-je dire à ces étudiants, qui  ne sont certes pas étudiants en droit, mais qu’on ne peut pas soupçonner d’avoir repris sans la vérifier la propagande lue ici et là, que selon sa charte, les résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU n’ont aucun caractère contraignant pour les Etats, et que ce sont de simples recommandations ?

    Dois-je rappeler que l’article 11 de la résolution 194 concerne les réfugiés de 1948 (date de la résolution), et seulement ceux : « qui souhaitent retourner chez eux et vivre en paix avec leurs voisins » (5), soit au plus une poignée de personnes, et non, comme le suggère le référendum, « les réfugiés de 2013″ ?

    Dois-je ajouter ce que Wikipedia précise (6), à savoir que les Etats arabes qui étaient partie au conflit (Egypte, Irak, Liban, Arabie Saudite, Syrie, Yemen) ont refusé de voter cette résolution 194 que ces étudiants voudraient obliger Israël à suivre ?

    Dois-je enfin rappeler aux étudiants de Polytechnique de Montreal que Mahmoud Abbas a entamé les demandes de reconnaissance par l’ONU de l’Etat palestinien, et qu’il serait dès lors incongru de suggérer aux réfugiés qu’ils retournent ailleurs que dans leur futur Etat ?

    C’est parce qu’ils ont examiné ces faits et d’autres encore que 70% des étudiants d’Oxford ont refusé le boycott d’Israël.

    Les étudiants de Polytechnique de Montreal examineront-ils ces faits et d’autres encore ?

    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

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    (1) http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/oxford-les-etudiants-rejettent-le-boycott-d-israel-1326/
    (2) http://www.dreuz.info/2013/02/exclusif-le-secret-bien-garde-des-livraisons-de-marchandises-a-gaza/

    (3) http://www.guardian.co.uk/world/2011/aug/08/gaza-first-five-star-hotel

    (4) http://www.theglobeandmail.com/news/world/mideast-notebook/a-prison-camp-with-a-mall/article1655345/

    (5) Art. 11 resolution 194, December 11, 1948 : Resolves that the refugees wishing to return to their homes and live at peace with their neighbours should be permitted to do so at the earliest practicable date, and that compensation should be paid for the property of those choosing not to return and for loss of or damage to property which, under principles of international law or in equity, should be made good by the Governments or authorities responsible; Instructs the Conciliation Commission to facilitate the repatriation, resettlement and economic and social rehabilitation of the refugees and the payment of compensation, and to maintain close relations with the Director of the United Nations Relief for Palestine Refugees and, through him, with the appropriate organs and agencies of the United Nations;


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